Le Mans : Le film qui met à l’honneur la plus mythique des courses
Sorti en 1971 et réalisé par Lee H. Katzin, le film Le Mans est devenu culte, grâce notamment au renommé Steve McQueen, en tant qu’acteur principal. L’acteur, passionné d’automobile, va énormément s’investir pour la réussite du film. Malgré cela, de nombreuses péripéties vont venir perturber le tournage…
Quand ce qui devait être un documentaire, devient une histoire dramatique
Lorsque Steve McQueen décide de consacrer son prochain film à sa passion pour l’automobile, en célébrant les 24 Heures du Mans, l’acteur souhaite privilégier un format documentaire. Cette volonté ne sera pas aux goûts de la chaîne CBS, qui finançait le film et qui fera le choix d’un scénario plus dramatique, pour maximiser les chances d’attirer les spectateurs dans les salles.
Ainsi, Le Mans raconte l’histoire de Michael Delanay (interprété par Steve McQueen), un pilote automobile participant à la course des 24 Heures du Mans, sous les couleurs de l’écurie Porsche. Il est l’un des deux favoris avec l’allemand Erich Stahler qui est lui, au volant d’une Ferrari. Peu de temps avant l’affrontement, Delanay est perturbé par sa rencontre avec Lisa Belgetti, la veuve d’un autre pilote décédé un an plus tôt, dans un grave accrochage et pour laquelle il nourrit une certaine affection.
L’investissement sans limite de Steve McQueen
Quand John Sturges, le précédent réalisateur de Le Mans, propose à Steve McQueen de mêler ses deux passions ; le cinéma et l’automobile, l’acteur s’implique à 100% dans le film. Pour preuve, en mars 1970, il participe à la course des 12 Heures de Sebring, dans l’objectif d’une meilleure préparation pour le tournage.
Afin de se mettre dans la peau du personnage, McQueen va même jusqu’à vouloir réellement disputer les 24 Heures du Mans, au volant d’une Porsche 917, mais son ambition sera stoppée par ses assureurs, qui lui interdiront une telle prise de risque. Ce qui n’empêche cependant pas l’acteur, obstiné, de piloter lui-même durant le tournage, pour compléter des prises de vues.
Afin de rendre le film plus « authentique », Steve McQueen n’hésite pas non plus à mobiliser de nombreux moyens humains et matériels. Il loue notamment, durant l’été 1970, le circuit du Mans pour tourner la majorité des scènes. McQueen loue également une vingtaine de voitures de course et fait appel à une quarantaine de pilotes, ce qui augmente considérablement le budget.
Un tournage semé d’embûches
Parmi les péripéties ayant compliqué le tournage de Le Mans, nous pouvons d’abord citer la démission de John Sturges, le premier réalisateur, suite à ses nombreux désaccords avec Steve McQueen et la pression exercée par la production, concernant les dépenses excessives de tournage.
Un tournage qui sera d’ailleurs retardé en raison de plusieurs accidents, comme avec La Ferrari de Derek Bell qui prendra feu, laissant le pilote brûlé au visage et aux mains. Un autre pilote, David Piper, sera amputé de la jambe droite, après avoir percuté un garde-fou. Enfin, le film a bien failli perdre son acteur principal, car McQueen aurait évité de peu un camion, en étant lancé à trois cents kilomètres à l’heure.
Steve McQueen mis à l’honneur dans la collection Luc Kieffer X Le Mans
La récente collection de Luc Kieffer a été inspirée par la personnalité de cet acteur emblématique. Le designer a donc tenu à lui rendre hommage, en créant des boutons de manchettes, des pinces à cravates et des baleines de col. Tous ces produits sont aux couleurs de l’écurie Porsche et portent le prénom «Steve».